Ils se réjouissent de ce qui se passe en France. Le président français est devenu la bête noire de tous les populistes qui lui reprochent ses positions pro-européennes et libérales.
Les „gilets jaunes” ne se réclament de personne, ne se reconnaissent pas en eux. Mais la réciproque n’est hélas pas vraie.
C’est Donald Trump qui a ouvert le bal, se rêvant carrément en guide suprême des manifestants français.
Hier, sans doute posté devant Fox News, qui a eu un traitement bien particulier des manifs, il balançait deux tweets comme d’autres des pavés, pour répéter que ce qui se passait à Paris est bien la preuve que les accords de Paris sur le climat étaient mauvais, et que… les „gilets jaunes” scandaient… „Nous voulons Trump”.
Mardi dernier, sur Twiter, le président américain s’était déjà moqué de „son ami Emmanuel Macron” et des concessions faites sur les taxes sur les carburants, jugeant déjà que c’était bien la preuve que les accords de Paris étaient voués à l’échec et qu’il avait eu bien raison de les dénoncer.
I am glad that my friend @EmmanuelMacron and the protestors in Paris have agreed with the conclusion I reached two years ago. The Paris Agreement is fatally flawed because it raises the price of energy for responsible countries while whitewashing some of the worst polluters….
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 4 декабря 2018 г.
Source: https://www.nouvelobs.com